Auteure : Charlotte Bousquet
Couverture : Mélanie Delon
Maison d'Édition : Mnémos
Parution : 2013 (Poche Hélios), 2010 (G.F)
Pages : 317
Le Pitch
« Qu’est-ce qui fait de vous des hommes ? Qu’est-ce qui fait de moi un monstre ? »
La splendeur de Cribella, capitale lagunaire de Cytheriae, n’est plus qu’un lointain souvenir rongé par l’humidité et la décrépitude. Certains prétendent même que d’effroyables créatures hantent ses canaux nauséabonds… Et voilà qu’aujourd’hui une vague de suicides inexpliqués endeuille le quartier populaire de Métida. Nola, écrivain public, et son amant, Angelo di Larini, sorcier réprouvé de l’Ordre de la Nouvelle Lune, entendent découvrir et combattre les forces à l’œuvre. Leur dernière piste les mène à Malatesta, démon né d’amours contre-nature prisonnier du Dédale. Sera-t-il un allié… ou leur plus implacable ennemi ?
Mon Avis
Pas d'introduction poussive mis à part mes remerciements à Babelio et Mnémos pour ce roman obtenu lors de la dernière ou avant dernière Masse Critique.
J'ai trouvé le temps long lors de la lecture et j'en ai été la première étonnée, déçue même étant donné la très bonne découverte qu'avait été Arachnae. Cytheriae qui bénéficie pourtant de la même plume m'a plus ou moins ennuyé.
Je blâme mon manque d'attachement aux personnages, mon agacement face à eux aussi. Là où Alessio et Théo m'avait marqué positivement dans le premier tome, Nola m'a royalement fait rager, ce qui est d'autant plus dommageable qu'elle est l'un des principaux personnages. Beaucoup d'autres protagonistes m'ont fait le même effet qu'elle. J'ai tout de même éprouvé de l’intérêt pour deux d'entre eux ; Angelo et Renzo toutefois ils n'étaient pas assez sur le devant de la scène pour que ce simple intérêt se mu en véritable affection.
L'intrigue quant à elle ne laisse pas vraiment place à la surprise. Une enquête policière sur des cas de suicides assez troublants sur fond de révolte du peuple face au désintérêt de la Princesse Violante et ses Moires concernant les choses qui hantent ses rues, à sa mauvaise condition de vie... Bref l'enquête en elle-même n'est pas l'important ou tout du moins le plus important pan de l'histoire mais j'aurais aimé ne pas connaitre l'identité de l'individu qui pousse ses victimes au suicide si rapidement.
A vrai dire contrairement à Arachnae j'ai eu la sensation que ce Cytheriae ne contenait pas vraiment d'enjeu, pas d'information réellement importante - hormis une - sur la suite de l'Archipel des Numinées et c'est ça qui m'a le plus dérangé, outre les personnages.
Bref je n'ai pas accroché et comme dit plus haut j'en suis la première désolée toutefois l'écriture de Charlotte Bousquet ne peut être remise en cause puisqu'elle a fait un travail remarquable avec ses poèmes, extraits de journaux intimes, publiques, pamphlets, pièces de théâtres... Je ne peux nier son investissement dans Cytheriae mais bon malgré ça la sauce n'a pas prise.
J'espère seulement que Matricia me plaira davantage.
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